Au-delà du tableau, roman de Céline Posson-Girouard: l’art et le Perche en toile de fond
Lysia est la fille d’un brillant avocat et d’une professeure d’histoire de l’art. Son père meurt à 60 ans. A travers son désir d’absolu, elle le cherche toute sa vie entre Paris, Cabourg-Balbec, Théoule-sur-Mer et autres cieux proustiens sans oublier le Perche où plongent les racines de l’héroïne et celles de son amie Anaïs. « Au-delà du tableau » raconte la vie d’une adolescente et d’une jeune femme jusqu’aux années quatre-vingt. L’art (littérature, peinture, musique) est son oxygène. Il baigne ses amours et en noie les fractures jusqu’à cette rencontre avec un certain Karel, peintre percheron-hollandais, ami très cher qu’il m’a semblé reconnaître, adepte « des pensées en images comme Magritte », à l’occasion grand pince-sans-rire, qui, du fond de son éternité, n’en voudra pas à Céline Posson-Girouard de lui avoir imaginé une liaison avec une « femme-oiseau » partagée entre réalités et fantasmes.
Un livre avec, en toile de fond, un Perche décidément propice à tous les genres littéraires !
Au-delà du tableau, par Céline Posson-Girouard, Éditions Ex Æquo, collection Romance, 150 pages.
Rodolphe Danjou : Ces vies d'où l'on vient, une belle lecture.
Je termine rarement les romans écrits à la première personne. Par ennui, parce que le « je » enferme les personnages des romans dans une identité à laquelle j’ai peine à m’identifier.
Ces vies d’où l’on vient, de Rodolphe Danjou, est l’exception. Pour deux raisons : primo, parce que l’écriture en est alerte, parce que, secondo, je me suis livré, moi l’autochtone, à l’inévitable petit jeu qui consiste à identifier des personnages mortagnais que je connais aussi bien que l’auteur, même s’il s’ingénie à les recomposer. Le jeu au fil des pages consiste également à inscrire ces êtres dans les ruelles, les places, les lieux, de moi connus au recoin près, mais embellis par une plume poétique « sous les cheminées fumantes, le ciel affleurant, blanc et pétrifié, les arbres nus et les pierres éternelles. »
Je laisse donc l’histoire au lecteur. Elle tangue entre solitude mélancolique et quête d’absolu vécues par un personnage au quotidien un peu compliqué, impliqué dans son travail, privativement perdu dans ses désillusions amoureuses, le tout entrecoupé du bonheur d’être « l’ami, l’amant, l’amoureux, le cœur en kaléidoscope ».
Un livre que j’ai aimé lire jusqu’au bout, que je recommanderai par amour des belles lectures et par… solidarité percheronne !
Note de lecture : Vieillir, c'est vivre de Dominique Godfard
Réponse du berger à la bergère : Dominique Godfard m’a gratifié d’un sympathique commentaire suite à mon dernier livre Une mélodie qui n’en finit jamais. Je lui renvoie l’ascenseur pour son Vieillir, c’est vivre qui m’a beaucoup amusé et… rassuré ! De la vieillesse on ne survit pas, mais elle peut malgré tout nous valoir encore de beaux moments.
Dans « notre monde moderne informatisé jusqu’au trognon » Dominique Godfard, dans son livre Vieillir, c’est vivre, (5 sens Éditions) s’interroge sur les ultimes années de nos existences. Et tout y passe : la vue, l’ouïe qui baissent, la mémoire qui flanche, la sexualité en berne (ou presque), jusqu’à pousser la porte de l’EPAH et l’euthanasie qui permettrait d’en finir proprement.
Passeport pour la déprime ? Pas du tout. En fait il n’est guère de pages au fil des 116 que compte l’ouvrage, dont l’humour soit absent, telle la suggestion de la mère de l’auteur :
« Tu ne trouves pas que ce serait bien d’inventer des têtes de rechange, on te dévisserait la tienne au niveau du cou par exemple et on t’en mettrait une toute neuve à la place ?» Prenez le caddie qui fait office de déambulateur, ou les « méninges courbaturées » quand l’entourage, la marmaille surtout, interrompt votre solitude pour vous casser les oreilles, vous entretenir de tout et de rien sans envisager de pause chaise longue.
La vieillesse telle que la perçoit Dominique Godfard n’est pas un « naufrage » (dixit le Grand Charles), plutôt une incitation à garder « tête haute » afin d’affronter le dernier combat, surtout à trouver les bons remèdes : écriture, lecture, rencontres. Ajoutez-y un doigt d’exercice, un parfait réglage des audioprothèses, des lunettes bien ajustées. Et le grand âge devient « vivable » !
Bref, vieillir, lire riment (au « e » près, d’accord) avec rire. Pourquoi pas avec prescrire (les bons médicaments bien sûr) ? En prenant garde évidemment de ne pas confondre la porte de la pharmacie et celle de la librairie !
Vieillir, c'est vivre, par Dominique Godfard, 120 pages, 13€ dans toutes les librairies.
Stéphane Dion, ambassadeur du Canada, à Mortagne sur la trace de son ancêtre Jean Guyon parti en Nouvelle France en 1634
De gauche à droite : devant l'église de Tououvre, Benjamin Boutin, directeur de France-Canada, Mickaël Vallet, sénateur, président de France-Canada, Michel Ganivet, président de Perche-Canada, Jean-Claude Lenoir, sénateur honoraire, Stéphane Dion, ambassadeur du Canada, Nathalie Goulet, sénatrice, Franck Poirier, maire de Tourouvre, Émannuel Le Secq, président de la CdC des Hauts du Perche, Jean Vincent du Lac, conseiller départemental.
À l’invitation de Perche-Canada et de France-Canada, Stéphane Dion, ambassadeur du Canada à Paris a été reçu samedi 29 avril dans le Perche, terre de son ancêtre Jean Guyon qui émigra avec Robert Giffard, père de l’émigration des Percherons vers le Canada au 17e siècle.
Reçu à Tourouvre, Stéphane Dion a d’abord découvert l’église Saint-Aubin, en particulier les vitraux rappelant la visite en 1891 du Premier Ministre du Québec, Honoré Mercier. En son temps, l’événement a eu le mérite de réveiller la mémoire des habitants du Perche qui avaient oublié que plus de deux siècles auparavant certains de leurs aïeux s’étaient établis sur la rive du Saint-Laurent en particulier sur la seigneurie de Beauport et aux environs de Québec.
Stéphane Dion a été accueilli par Franck Poirier, maire, Emmanuel Le Secq, président de la Communauté de communes des Hauts du Perche, Jean-Vincent du Lac, conseiller départemental, Nathalie Goulet, sénatrice et de nombreuses personnalités. Il s’est ensuite rendu au musée de l’Émigration française au Canada qu’il a découvert grâce à Jonathan Stanic, directeur. L’ambassadeur a indiqué prendre en compte les interrogations des élus sur le financement de la scénographie appelée à être refondue dans les années à venir et les a invités à prendre contact avec ses services à ce sujet.
Il s’est ensuite rendu à Mortagne où il a été reçu à l’hôtel de ville par Virginie Valtier, maire, Jean-Claude Lenoir, ancien maire, sénateur honoraire. Il a signé le livre d’or ainsi que Mickaël Vallet, sénateur de Charente-Maritime, président de France-Canada et Pauline Cloutier-Hamel, professeur à l’université de Boston, descendante du Mortagnais Zacharie Cloutier également parti en 1634 avec Jean Guyon.
Lors du dîner, Stéphane Guyon a exprimé son émotion d’être présent sur la terre de ses origines. En souvenir de son séjour, je lui ai remis en qualité de président de Perche-Canada, mes livres consacrés à l’histoire de l’émigration et aux retrouvailles des 19e et 20e siècles. Elles sont chargées en émotion lorsque les descendants des 327 émigrants répertoriés, fondateurs du Québec d’aujourd’hui, également très présents dans les autres provinces du Canada et aux États-Unis, reviennent découvrir le Perche. Le numéro spécial des Cahiers Percherons n°228 consacré à Pierre Boucher, autre grande figure de cette émigration lui a été remis ainsi qu’à Mickaël Vallet.
Au terme de son bref séjour, une invitation a été remise à Stéphane Dion afin de visiter plus longuement la vieille ville de Mortagne où demeurait son ancêtre.
Congrès de France-Canada à Mortagne-au-Perche : des visites remarquables en cette fin de semaine !
Après passage à l'église Notre-Dame, Pauline Cloutier-Hamel a poursuivi sa visite dans la vieille ville de Mortagne, à la crypte de Toussaint et dans les jardins de l'hôtel de ville.
Samedi et dimanche à Mortagne a lieu de congrès de l’association nationale France-Canada. Cette manifestation est l’occasion de recevoir deux descendants d’émigrants partis de la ville pour la Nouvelle-France en 1634, Zacharie Cloutier et Jean Guyon en la personne de Pauline Cloutier-Hamel, professeur à l’université de Boston, et de Stéphane Dion, ambassadeur du Canada. Mortagne recevra également la visite, dimanche matin d’un groupe des Fortin d’Amérique dont l’ancêtre est parti de Saint-Cosme-en-Vairais.
Jeudi 27 avril, Pauline Cloutier-Hamel, professeur à l'université de Boston a anticipé le congrès et a effectué une première découverte de Mortagne, terre de son ancêtre, avec pour guide Michel Ganivet, président de Perche-Canada et Jean-François Suzanne, président des Amis du Perche de l'Orne, en compagnie de l'équipe de Perche-Communication en tournage d’un prochain film sur les richesses du Perche ornais autour de Mortagne. Samedi 29 avril, Stéphane Dion, ambassadeur du Canada à Paris sera présent dans le Perche dans le cadre de ce même congrès, il sera reçu à Tourouvre à partir de 16h30 et sera de passage à Mortagne dans la soirée.
Pauline Cloutier-Hamel et Stéphane Dion sont au nombre des innombrables descendantes et descendants à travers l'Amérique du Nord, du maître charpentier Zacharie-Cloutier, et du maître-maçon Jean Guyon (patronyme devenu Dion au Québec), parti pour la Nouvelle-France en 1634 avec Robert Giffard et leurs compagnons de Tourouvre et de Mortagne. Ils ont posé avec leurs familles et 327 émigrants venus du Perche pendant le régime français, la première pierre de la population canadienne-française du Québec d'aujourd'hui.
Autre heureuse coïncidence, Mortagne recevra également, dimanche matin, la visite d’un groupe des Fortin d’Amérique dont l’ancêtre, Julien Fortin, est parti de Saint-Cosme-en-Vairais.
Pierre Boucher, itinéraire d'un pionnier, visio conférence samedi 22 avril avec la société généalogique de Rimouski
Samedi 22 avril à 19h (heure française, 13h heure Québec), je donne une conférence sur Pierre Boucher (1622-1717), du Perche au Pays de Canada, itinéraire d'un pionnier.
Lien vers la visio-conférence : https://us06web.zoom.us/j/85871183642?pwd=ZEVHaXVScVJhb0ozZmRmbjlYYlpzdz09
Code d'accès sur simple demande auprès de Pierre Rioux, animateur de la société généalogique de Rimouski
sgeq@iname.com
Beaucoup de nos amis du Québec et du Canada, connaissent le nom de Pierre Boucher, fondateur de Boucherville, près de Montréal, dont la statue est érigée en façade du parlement de Québec. Les aspects français de son existence sont par contre souvent méconnus même s'ils portent sur très peu de temps (enfance, voyage de 1661-1662). À découvrir également sa riche descendance et surtout, après que Mortagne et la France aient perdu la mémoire, les retrouvailles en 1924, avec sa ville d'origine.
Ravi de rejoindre la société des Auteurs de Normandie !
S’entretenir avec des auteurs régionaux est toujours un plaisir. Les salons sont une opportunité. Rejoindre la société des Auteurs de Normandie, fondée en 1983 par Alain Castelot et Michel de Deker, va aussi me permettre de faire connaissance avec un nouveau cercle d'amoureux de l’écriture (120 membres à ce jour). J’y retrouverai avec plaisir des écrivains du Perche déjà bien connus : Rodolphe Danjou, Sybille de la Bollardière, Martine Gasnier (merci à elle de m’avoir parrainé !), Alexandra Pasquer, Sarah Poulain et Patrick Vincelet.
Lien :
Michel GANIVET, né en 1947, ancien journaliste, président de l'association Perche-Canada, a consacré sa retraite à écrire articles et ouvrages sur l'histoire de sa région, l'ancienne province du Perche. Il a été pendant plus de dix ans le rédacteur des Cahiers Percherons et a publié divers ouvrages.
https://sadn.fr
Mon dernier livre est toujours disponible ou peut être commandé en librairie
C'était le 26 mars dernier à Honfleur. Je recevais le pris des Lions club de Normandie. Une grande surprise et un grand honneur !
Mon dernier livre "Une mélodie qui n'en finit jamais" (plateforme d'auto-édition Librinova) est toujours disponible en librairie. Merci en tout cas à tous ceux qui se sont intéressés à ma démarche d'écriture et m'ont adressé leurs encouragements. J'ai écrit ce roman à titre d'essai, afin de créer un univers. La suite ? Elle viendra sous une forme originale et dès que j'aurai pu décider un éditeur. J'exclus bien sûr les plus connus (moyenne : un manuscrit publié pour 100 reçus). Je m'aperçois que le nombre des nouveaux éditeurs indépendants ne cesse de croître. J'espère donc convaincre l'un d'entre eux.
Rendez-vous donc vers la fin de l'année sinon début 2024.
Un album souvenir achève le 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher
L'année Pierre Boucher s'est achevée par ma conférence donnée à Mortagne le 19 novembre. L'album-souvenir qui devait être présenté ce jour-là n'étant pas été livré à temps, nous avons dû en reporter la sortie au samedi 3 décembre.
En 32 pages, il a pour objet de perpétuer les manifestations, expositions, rendez-vous proposés au cours d'une année qui restera ainsi, par la photographie et nombre de textes, dans les annales de Perche-Canada et de la ville de Mortagne. Merci à tous les contributeurs, aux acteurs, pour leur participation active, aux délégations de Boucherville et aux descendants de Pierre Boucher venus dans le Perche. La statue inaugurée constituera pour eux un point de ralliement incontournable sur le vieux continent.
Quelques exemplaires sont encore disponibles. Il suffit pour obtenir un exemplaire, de m'écrire et de joindre un réglement de 23 euros majoré de 4 euros pour les frais postaux ou de se rendre sur le site perche-canada.net (article du 10 octobre 2022).
L'exposition " Perche et Canada, quatre siècles d'histoire " a été conçue en 2016 à l'occasion du 60e anniversaire de l'association Perche-Canada. La visualiser L'exposition composée de 16 panneaux peut également être mise à disposition sur simple demande. Demande à adresser avec le formulaire " Contact" .
https://perche-canada.net
Samedi 19 novembre à 14h30, l'enfance de Pierre Boucher, thème de ma prochaine conférence
L’année 2022 s’achève. Elle a été marquée, les 30 et 31 juillet, à l’invitation de la ville de Mortagne et de l’association Perche-Canada, en présence d’une délégation de la ville de Boucherville (Québec, Canada), des descendants et de la population, par l’inauguration de la statue de Pierre Boucher (1622-1717) et les célébrations du 400e anniversaire de la naissance du pionnier de la Nouvelle France.
Le samedi 19 novembre à 14h30 (accueil à partir de 14h), à la salle des fêtes de Mortagne, lors d’une conférence illustrée de diapositives, et en conclusion de ces commémorations, j'évoquerai, à la lueur des recherches les plus récentes, l’enfance du héros, le Perche et Mortagne au début du XVIIe siècle, l’attrait pour le Nouveau Monde, les espoirs des Mortagnais en quête d’un ailleurs.
Cette conférence est organisée par les Amis du Perche de l’Orne.
Chansons du cousinage Normandie-Amérique du Nord
Un livre, une histoire et 61 chansons ! L’association La Loure publie, via la plume de Robert Bouthillier, Yvon Davy, Éva Guillorel et Étienne Lagrange, dans la collection « Sources » un magnifique ouvrage incluant deux CD consacrés aux chansons traditionnelles de Normandie et du Québec, par extension du Canada et d’Amérique du Nord. Tout y est : plus besoin de s’interroger sur ce passé commun et ces richesses chantées et interprétées au sein d’une culture française décidément bien vivante.
L’ouvrage, fruit d’une collecte commencée il y a des années, est disponible en librairie.
Chansons du cousinage Normandie Amérique du Nord, La Loure, contact : 2 rue Saint-Martin, 14500 Vire, Normandie, France, contact@laloure.org, https://laloure.org
Les collections du journal "Le Perche" désormais en ligne sur Gallica
La mise en ligne sur Gallica des collections du journal « Le Perche » de 1883 à 1944 (61 années, 3116 numéros), que j’avais souhaitée, est désormais effective. J’en remercie la direction de la BNF, les Archives départementales de l’Orne et ceux qui ont relayé ma demande. C’est là toute une époque qui est relatée semaine après semaine. Le journal « Le Perche » a ainsi écrit une magnifique chronique de notre région entre 19e et 20e siècles, des pages les plus gaies aux périodes les plus dramatiques. Il a contribué ainsi à faire vivre notre identité régionale. Espérons que la suite des collections papier disponible aux Archives de l’Orne pourra être, elle aussi, numérisée.
Comment accéder?
Les référencements, notamment sur les pages « Presse et revues » ne semblent pas encore avoir été effectués mais ce n’est sans doute qu’une affaire de temps. La recherche sur Gallica étant un peu « sophistiquée », il convient depuis le site Gallica :
https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop
de la formuler ainsi :
« Le Perche » hebdomadaire
Les guillemets sont importants. Ils évitent d’être englouti sous les « perche » (saut à la…, poisson, etc.)
Si vous n’êtes pas familiarisé avec l’interface de Gallica, voici le lien direct vers le premier numéro :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t56888317
Le Perche illustré
Il est aussi possible de découvrir sur Gallica les suppléments du « Perche illustré » (une trentaine d’exemplaires) qui figurent à part. Ils offrent un regard sur l’humour des années 1900… Faire la recherche ainsi :
« Le Perche illustré » (conserver les guillemets)
Voici le lien vers le premier numéro :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9637581
Avis d’une lectrice ou comment traverser la canicule en bonne compagnie
J'ai sans doute tort de ne pas publier les avis des lectrices et lecteurs qui me sont parvenus à la suite de la parution de mon dernier roman « Une mélodie qui n'en finit jamais ». Aussi, avec l'aimable autorisation de Dominique Godfard, dernière lectrice en date m'ayant adressé un message, voici son commentaire sur le livre. Je publie sa « critique » sur ce blogue avec reproduction de quelques pages de mon bouquin prises au hasard.
Merci à cette lectrice
Pour info : Une mélodie qui n’en finit jamais » est diffusé via la plateforme d’auto-édition Librinova
https://www.librinova.com/compte/livre/8324
et peut être commandé chez tous les libraires de France et de Navarre en version papier et numérique.
« Je viens de traverser la canicule en la très bonne compagnie d’ « aristos », pour les plus anciens (les jeunes générations ayant balancé aux oubliettes des manières surannées), d’une trame narrative bourrée de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine, et de votre plume si fluide et agréable à lire... Sans oublier la musique, véritable « personnage » du livre par sa présence tout au long du roman et qui vous cueille dès la couverture, avec les mains d’Héléna et de Valentina, comme avec le titre, fort à propos.
Si, à première vue, l’épaisseur de l’ouvrage et le nombre des personnages sont susceptibles d’effrayer quelque peu le lecteur contemporain (habitué à des volumes étiques), le mystérieux tableau « Le voyageur aux portes de la nuit » intrigue dès le début; son histoire incite à tourner les pages avec curiosité et ainsi de suite... Je me suis senti attendre les fêtes de fin d’année comme si j’allais y assister !
Cette belle réussite tient, à mon avis, à une structure romanesque qui évite toute monotonie car l’on passe d’un personnage à un autre, d’un rebondissement à un autre ; à une grande finesse analytique des us et coutumes comme des sentiments qui animent les protagonistes et, pour ces derniers, à votre aptitude à camper les personnages... Eugénie, très « reine-mère », est magnifiquement portraiturée, et l’histoire de sa vie, du conditionnement dont elle fut l’objet, permet de mieux la comprendre en dépit de son sale caractère. J’aime aussi que le parcours de ceux que l’on appelait les « bâtards », soit mis en avant pour ce qu’il est : la recherche désespérée de leurs origines.
Enfin, bravo, bravissimo, pour la quatrième de couverture qui n’était pas facile à rédiger et qui illustre parfaitement votre beau roman. »
Dominique GODFARD
Revivre le 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher...
Voici deux liens pour revivre les festivités du 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher à Mortagne.
1. Replay du reportage de France 3 Normandie (à partir de 2 minutes 19 secondes) :
2. Rétrospective en image sous forme d’un diaporama (84 photos) à partir du présent blogue d’auteur (album n°10 menu de gauche de ma page d'accueil) :
http://www.michelganivet.com/albums/400e_anniversaire_de_la_naissance_de_pierre_boucher_par_l_image/index.html#lg=1&slide=0
Cliquer sur « diaporama » au centre de l’image.
Ce diaporama, réalisé à partir de photos de Christophe Aubert, Jean-François Suzanne, du journal « Le Perche », d’Odile Simoën et de Renaud Seynave, pourrait servir de base à un livret commémoratif susceptible d’être édité dans les mois à venir. Si vous avez pu être présent ce samedi et ce dimanche à Mortagne, n’hésitez pas à me faire parvenir vos meilleurs clichés. Ils pourraient nous servir. Nous tirerons le bilan de ces journées lors d’une lettre d’information qui sera diffusée fin août ou début septembre.
Pierre Boucher (1622-1717) de retour dans sa ville natale : Mortagne-au-Perche
Mortagne-au-Perche se prépare à recevoir les descendants de Pierre Boucher et une importante délégation venue du Canada, de la ville de Boucherville, au Québec, fondée par Pierre Boucher en 1667.
Sur la façade du Parlement à Québec, entre Dorchester (1724-1808) et Jean Talon (1628-1694), Pierre Boucher pose pour la postérité.
La statue de Pierre Boucher (1622-1717), inaugurée en 1922, sur la façade du Parlement à Québec, disposera désormais de deux reproductions autorisées par l’Assemblée nationale du Québec, la première devant l’hôtel de ville de Boucherville (élevée en 2017), la seconde dans les jardins de l’hôtel de ville de Mortagne. Cette dernière sera inaugurée samedi 30 juillet à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher à Mortagne (baptême en l’église Notre-Dame le 1er août 1622).
L’original est l’œuvre du sculpteur Alfred Laliberté (1867-1953). Natif de Sainte-Élisabeth-de-Warwick au Québec, fils d’agriculteur, il fait ses études à Montréal et aux Beaux-Arts de Paris. Inspiré par Rodin, il consacre sa carrière à faire revivre les grandes figures de l’histoire québécoise. Professeur à l’école des Beaux-Arts de Montréal, on lui doit plus de 900 œuvres, soucieuses de réalisme, également consacrées aux métiers et aux petites gens.
« Né de la terre, je suis son fils » écrit dans ses mémoires, ce sculpteur considéré comme l’un des grands maîtres du Québec au début du XXe siècle.
Sa représentation de Pierre Boucher, seigneur de Boucherville, anobli ainsi que tous ses descendants, par Louis XIV, le regard tourné vers l’horizon, la main tendue, fait l’unanimité et servira désormais de trait d’union entre Québec, Boucherville et Mortagne-au-Perche.
Inauguration samedi 30 juillet 2022 à 15h.
Dimanche matin 31 juillet, office religieux à 9h30 en l'église Notre-Dame de Mortagne en présence de Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez.
Basculer la table des matières Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alfred Laliberté, vers 1920 Alfred Laliberté ( Sainte-Élizabeth-de-Warwick dans le canton d' Arthabaska, Québec, Canada, - Montréal, Québec, ) est un sculpteur québécois. Alfred Laliberté est né en 1877 contrairement à la date indiquée sur le socle de son monument funéraire, , , ,.
http://wikipedia.org
Église Saint-Barthélemy du Pin-la-Garenne : la restauration de la grande verrière terminée
Les échafaudages ont été démontés du parvis de l'église Saint-Barthélemy du Pin-la-Garenne. La grande verrière totalement restaurée apparaît enfin dans toute sa splendeur. C'est là l’aboutissement d'un processus de longue haleine qui récompense tous ceux, particuliers et institutions qui y ont participé.
Le réseau (partie haute) a été remis en état dès 1972 par l'atelier Avice du Mans. Cette première campagne avait permis de sauver des vestiges de la Renaissance, notamment le portrait de Marguerite de Lorraine, le tout provenant de l'église Notre-Dame de Mortagne (Transfert en 1841).
Restaient les lancettes ainsi qu'une partie du fenestrage qui menaçaient ruine. Les estimations des réparations dépassaient les 50.000 euros. L'association de sauvegarde du Pin-la-Garenne et le conseil municipal ont donc décidé dès 2018 de rechercher des partenaires et des financements, alors que Catherine Reignault, artiste locale, proposait pour sa part des dessins sur le thème des quatre éléments destinés à chacune des lancettes.
Au terme d'un appel d’offres, la réalisation a été confiée à Virginie Berthier, maître-verrier à Nogent-le-Rotrou en coopération avec Franck Pelay, tailleur de pierre à Bretoncelles et les Ets Tempier de Nogent-le-Phaye.
Les financements ont été trouvés auprès du département de l’Orne, de la fondation du Patrimoine et du club des Mécènes de l’Orne, le solde étant assuré par l’association de sauvegarde, les particuliers donateurs et la commune du Pin-la-Garenne.
Début 2020, le projet passait à la phase active avant d’être interrompu par l’épidémie de Covid. Il a repris au printemps 2022 et a été mené à bien, ce dont nous nous réjouissons tous.
Inauguration prévue le jeudi 15 septembre 2022, à 17h30.
400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher (1622-1717) : Mortagne en plein préparatifs
Le décor se met en place pour la semaine prochaine pour recevoir les invités d'une journée qui s'annonce comme mémorable. En effet, Pierre Boucher, né à Mortagne-au-Perche, pionnier de la Nouvelle-France, fondateur de Boucherville (Québec), sera au rendez-vous de sa propre histoire, les 30 et 31 juillet prochains dans sa cité natale. Sa statue, érigée dans les jardins de l'hôtel de ville, sera inaugurée en présence d'une délégation venue de Boucherville et des descendants de la famille Boucher venant de tous les horizons.
Au programme de ces deux journées :
— Samedi 30 juillet, à 15h inauguration de la statue suivie d'une soirée de gala sur invitation au Carré du Perche.
— Dimanche 31 juillet, à 9h30, office religieux à l'église Notre-Dame de Mortagne célébré en présence de Bruno Feillet, evêque de Séez.
Signatures et rencontres
Dimanche 12 juin, rencontre avec Anne Fromont, libraire à l'enseigne La Curieuse à Vimoutiers, et avec Lydie Berger, correspondante de Ouest-France et du Réveil normand, passionnées d'écriture et de lecture ! Un heureux moment de partage !
Jeudi 9 juin, à l'Atelier 110, à Saint-Martin-aux-Chartrains, réception et nombreuses signatures avec le Lions club du Val d'Auge. J'ai été reçu par Catherine Bonjour, présidente et Olivier Varin, animateur du jury du prix de littérature de Normandie. Merci à eux pour leur accueil.
Rencontre aves des lecteurs, mardi 7 juin 2022, à l'invitation de M. et Mme Claude Vallée, Maison de la presse
Article d'annonce paru dans Ouest-France du 10 juin 2022.
Dimanche 26 juin, rencontre avec les Drouin d'Amérique
Autour de la stèle : Pierre Drouin, Michel Ganivet, Denis Drouin et Guy Fréchet.
Notre périple québécois s'est poursuivi, dimanche 26 juin, par une rencontre avec l’association des Drouin d’Amérique, représentée, en l’absence de Ginette Drouin, présidente, tout excusée, par Denis et Pierre Drouin ainsi que Guy Fréchet (dont la mère est née Drouin).
Les Drouin du Canada, notamment du Québec, et des États-Unis, sont descendants pour la plupart de Robert Drouin (Le Pin-la-Garenne 1607 - Château-Richer, 1685). Celui-ci, marié à Anne Cloutier, puis à Marie Chapelier, eut une terre au Cap-de-la Madeleine, puis à Beauport et à Château-Richer à la fin de sa vie.
À Château-Richer Robert et Marie Chapelier, sa seconde épouse, s’établissent vers 1650, sur cette dernière concession reçue près de la rivière aux Chiens. Des recherches récentes laissent penser que sa ferme se trouvait à l’emplacement du gîte « Le Clos des Brumes » dominant le fleuve Saint-Laurent et non à l’emplacement de la petite maison où figure une plaque rappelant, de longue date, la concession aujourd’hui traversée par le Chemin du Roi.
Après découverte de Beauport, nos amis Drouin ont organisé une visite sur les lieux attachés à la vie de Robert Drouin, avec pause photo devant la stèle commémorative ponctuée par une découverte de l’église de Château-Richer où il est inhumé.
J'ai adressé une invitation à nos amis Drouin du Nouveau Monde à revenir visiter, comme en 2007, la paroisse et l'église de leur ancêtre percheron.
Accueil devant la maison Girardin à Beauport
Le Clos des Brumes, gîte touristique "Couette et café", emplacement probable de la ferme de Robert Drouin.
L'église de Château-Richer se dresse au-dessus du fleuve Saint-Laurent.
Intérieur de l'église de Château-Richer
Sympathique rencontre avec Dominique Gagnon, gardien de l'église de Château-Richer.
Stèle établie sur la concession de Robert Drouin par ses descendants de l'association des Drouin d'Amérique.
La petite maison établie en bas de la concession et sa plaque (ci-dessous).
Annie et Michel Ganivet ont adressé une invitation à l'association des Drouin d'Amérique à revenir au Pin-la-Garenne,
paroisse de l'ancêtre Robert.
Pour tout savoir sur Robert Drouin :
Les gens de métier ont eu une place de choix au tout début de la colonie. Robert Drouin pratiquait un métier qui aurait pu lui permettre de gagner largement sa vie. Briqueteur, il aurait pu s'attendre à décrocher facilement des contrats en Nouvelle-France mais tel ne fut pas le cas.
https://www.perche-quebec.com
Retour sur un périple québécois riche en "belles rencontres" : article du journal La Relève à Boucherville
Merci à la ville de Boucherville pour avoir distingué mes recherches sur l'histoire de l'émigration percheronne au Canada, notamment mes travaux récents sur la jeunesse de Pierre Boucher à Mortagne ! Cet article fait suite à la grande fête québécoise de la Saint-Jean-Baptiste du 24 juin 2022.