Travaux d’automne 2023
La rentrée en avance ! L’histoire nous offre aussi ses prochains rendez-vous. J’ai bouclé la dernière des deux communications que je devais transmettre pour le livre collectif auquel nous travaillons à plusieurs mains autour de Jean-Claude Lenoir, sur l’histoire de Mortagne (sortie prévue l’année prochaine). J’y traiterai de l’émigration au Canada et aussi de la Seconde Guerre mondiale à Mortagne en essayant, à la lueur d’informations inédites, de proposer un autre regard sur cette page tourmentée, vécue au quotidien, dans une petite ville de France, depuis la montée des périls en 1939 jusqu’à la Libération et à l’épuration. Les archives départementales de l’Orne m’ont confié le soin de classer le fonds du comité cantonal de Libération de Mortagne, ce qui me permettra de nourrir diverses communications dans le cadre du 80e anniversaire de l’an prochain.
12-13 août 1944 : les FFI de Mortagne à l'hôtel de ville
(photo fonds Yves Danguy).
Nous fêterons l'an prochain le 80e anniversaire de cet événement.
Dernier travail remis hier : la préface du livre « Le Perche, histoire, patrimoine, art de vivre » par Pascal Le Rest. Ce regard très illustré d’un auteur du pays chartrain sur notre région paraîtra en octobre. Il est édité par « La Mésange bleue » qu’anime notre ami Christophe Aubert.
Sortie du livre de Pascal Le Rest, courant octobre, édition "La Mésange bleue".
Je rassure aussi les lectrices et lecteurs qui me questionnent sur la suite de « Une mélodie qui n’en finit jamais ». Confidence : ce ne sera pas vraiment une suite mais plutôt un « recommencement ». Qu’ils se rassurent donc, je leur donne rendez-vous l’an prochain, peut-être pour la sortie des classes…
"Célestin Percheron" dans les collections du journal "Le Perche" en 1939
En octobre 2021, je publiais sur ce blogue une note sur "Célestin Percheron" le livre de Pierre Trahard paru dans les années trente.
Qui se souvient de Pierre Trahard (1887-1986), professeur, critique littéraire, romancier, dont l'œuvre fut saluée par l'Académie...
http://www.michelganivet.com
Un lecteur de mon blogue (merci à lui!) me signale que ce livre a fait l'objet d'un article publié par Pierre Trahard lui-même dans les colonnes du journal Le Perche du 22 janvier 1939 et me fournit le lien vers Gallica.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5691609x/f2.item.zoom
Ce texte magnifique est un hommage au pays de Longny et du Perche. Je ne résiste pas au plaisir de le publier ici et de le partager. Il peut être lu par le lien vers Gallica ci-dessus ou télécharger en cliquant sur l'image ci-dessous.
Voir aussi "Le Perche" du 1er janvier 1939 page 5 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5691606s
Note de lecture : deux siècles de faits divers en Eure-et-Loir par Alain Denizet (2 tomes)
« Qu’on ne s’y trompe pas, écrit dans son introduction, Alain Denizet, auteur de Un siècle de faits divers en Eure-et-Loir, en dehors de son aspect anecdotique, [ils] nous renvoient à des questions fondamentales, permanentes et universelles : la vie, la mort, l’amour, la haine, la nature humaine, la destinée… »
En deux volumes, Alain Denizet nous offre plus qu’une simple chronique sur la période 1900-2000. Il relate plutôt l’histoire d’un territoire et d’une humanité confrontée, pour le premier tome, à ses démons (L’escroc en soutane de Nogent-le-Rotrou, 1902), à ses monstruosités (L’affreuse mégère de Senonches, 1932), à ses heures les plus sombres (La tondue de Chartres, 1944).
Le second ouvrage (1950-2000, en fait 2016) évoque d’autres hantises (Prélude à l’apocalypse, Cloyes, 1958), des personnalités à la dérive (Colonel des pompiers et braqueur, Bazoche-Gouet, 1991) et, par l’évocation des aléas naturels, les prémices probables du changement climatique (Inondations, Nogent, Dreux, 1995) ou encore la neige de 2010 et ses congères (Les naufragés du rail, La Loupe).
Ces deux livres ont le mérite de nous rafraîchir la mémoire en nous rappelant que l’Orne aussi a fait l’objet d’un livre du même ordre, quoiqu’avec une approche différente, avec « Les mystères de l’Orne : histoires insolites, étranges, criminelles et extraordinaires » par Jean-François Miniac, 2011, Éditions de Borée.
À lire pour s’étonner à n’en plus finir, des méandres de l’âme humaine.
Le nouvel armorial du Perche, un ouvrage exceptionnel qui fera date !
Pour Philippe Siguret, président d'honneur de la fédération des Amis du Perche, Denis Guillemin, directeur du parc naturel régional du Perche, Christian Léger, historien, Jean-Paul Fernon, auteur de l'Armorial du Vendômois et le photographe David Commenchal, ses auteurs, le nouvel Armorial du Perche, incluant le Perche-Gouet et ses confins, est un aboutissement. Il répertoriera près de 3000 blasons et fera revivre un millénaire d'histoire du Perche.
Un ouvrage que tout passionné du riche passé percheron se devra de posséder dans sa bibliothèque !
Ce livre unique paraîtra, si le nombre de souscripteurs est réuni, en fin d'année avec le soutien de Stéphane Bern, chargé de la Mission Patrimoine, et de Michel Pastoureau, historien médiéviste, président de la société française d'héraldique.
Souscrivez dès maintenant !
Le nouvel Armorial du Perche, somptueux ouvrage de 900 pages au format 24 x 30 cm, à paraître en fin d'année grâce à la maison d'édition La Mésange Bleue, a besoin de votre soutien. Ci-joint le bon de souscription à remplir sans tarder au prix de 105 euros.
Pour télécharger le bon de souscription complet : Souscription_Armorial
La librairie "Du côté de Bellême" fête ses quinze ans !
Ce n’est pas courant : une librairie fondée il y a quinze ans dans une petite ville du Perche, et qui fête aujourd’hui l’anniversaire de sa création. C’est pourtant la belle aventure qu’a lancée Franck sous l’enseigne « Du côté de Bellême » à… Bellême (Orne).
Tous ses amis étaient là, lecteurs, auteurs, amoureux du livre pour fêter ça. Merci Franck pour ton engagement !
Au-delà du tableau, roman de Céline Posson-Girouard: l’art et le Perche en toile de fond
Lysia est la fille d’un brillant avocat et d’une professeure d’histoire de l’art. Son père meurt à 60 ans. A travers son désir d’absolu, elle le cherche toute sa vie entre Paris, Cabourg-Balbec, Théoule-sur-Mer et autres cieux proustiens sans oublier le Perche où plongent les racines de l’héroïne et celles de son amie Anaïs. « Au-delà du tableau » raconte la vie d’une adolescente et d’une jeune femme jusqu’aux années quatre-vingt. L’art (littérature, peinture, musique) est son oxygène. Il baigne ses amours et en noie les fractures jusqu’à cette rencontre avec un certain Karel, peintre percheron-hollandais, ami très cher qu’il m’a semblé reconnaître, adepte « des pensées en images comme Magritte », à l’occasion grand pince-sans-rire, qui, du fond de son éternité, n’en voudra pas à Céline Posson-Girouard de lui avoir imaginé une liaison avec une « femme-oiseau » partagée entre réalités et fantasmes.
Un livre avec, en toile de fond, un Perche décidément propice à tous les genres littéraires !
Au-delà du tableau, par Céline Posson-Girouard, Éditions Ex Æquo, collection Romance, 150 pages.
Rodolphe Danjou : Ces vies d'où l'on vient, une belle lecture.
Je termine rarement les romans écrits à la première personne. Par ennui, parce que le « je » enferme les personnages des romans dans une identité à laquelle j’ai peine à m’identifier.
Ces vies d’où l’on vient, de Rodolphe Danjou, est l’exception. Pour deux raisons : primo, parce que l’écriture en est alerte, parce que, secondo, je me suis livré, moi l’autochtone, à l’inévitable petit jeu qui consiste à identifier des personnages mortagnais que je connais aussi bien que l’auteur, même s’il s’ingénie à les recomposer. Le jeu au fil des pages consiste également à inscrire ces êtres dans les ruelles, les places, les lieux, de moi connus au recoin près, mais embellis par une plume poétique « sous les cheminées fumantes, le ciel affleurant, blanc et pétrifié, les arbres nus et les pierres éternelles. »
Je laisse donc l’histoire au lecteur. Elle tangue entre solitude mélancolique et quête d’absolu vécues par un personnage au quotidien un peu compliqué, impliqué dans son travail, privativement perdu dans ses désillusions amoureuses, le tout entrecoupé du bonheur d’être « l’ami, l’amant, l’amoureux, le cœur en kaléidoscope ».
Un livre que j’ai aimé lire jusqu’au bout, que je recommanderai par amour des belles lectures et par… solidarité percheronne !
Note de lecture : Vieillir, c'est vivre de Dominique Godfard
Réponse du berger à la bergère : Dominique Godfard m’a gratifié d’un sympathique commentaire suite à mon dernier livre Une mélodie qui n’en finit jamais. Je lui renvoie l’ascenseur pour son Vieillir, c’est vivre qui m’a beaucoup amusé et… rassuré ! De la vieillesse on ne survit pas, mais elle peut malgré tout nous valoir encore de beaux moments.
Dans « notre monde moderne informatisé jusqu’au trognon » Dominique Godfard, dans son livre Vieillir, c’est vivre, (5 sens Éditions) s’interroge sur les ultimes années de nos existences. Et tout y passe : la vue, l’ouïe qui baissent, la mémoire qui flanche, la sexualité en berne (ou presque), jusqu’à pousser la porte de l’EPAH et l’euthanasie qui permettrait d’en finir proprement.
Passeport pour la déprime ? Pas du tout. En fait il n’est guère de pages au fil des 116 que compte l’ouvrage, dont l’humour soit absent, telle la suggestion de la mère de l’auteur :
« Tu ne trouves pas que ce serait bien d’inventer des têtes de rechange, on te dévisserait la tienne au niveau du cou par exemple et on t’en mettrait une toute neuve à la place ?» Prenez le caddie qui fait office de déambulateur, ou les « méninges courbaturées » quand l’entourage, la marmaille surtout, interrompt votre solitude pour vous casser les oreilles, vous entretenir de tout et de rien sans envisager de pause chaise longue.
La vieillesse telle que la perçoit Dominique Godfard n’est pas un « naufrage » (dixit le Grand Charles), plutôt une incitation à garder « tête haute » afin d’affronter le dernier combat, surtout à trouver les bons remèdes : écriture, lecture, rencontres. Ajoutez-y un doigt d’exercice, un parfait réglage des audioprothèses, des lunettes bien ajustées. Et le grand âge devient « vivable » !
Bref, vieillir, lire riment (au « e » près, d’accord) avec rire. Pourquoi pas avec prescrire (les bons médicaments bien sûr) ? En prenant garde évidemment de ne pas confondre la porte de la pharmacie et celle de la librairie !
Vieillir, c'est vivre, par Dominique Godfard, 120 pages, 13€ dans toutes les librairies.
Stéphane Dion, ambassadeur du Canada, à Mortagne sur la trace de son ancêtre Jean Guyon parti en Nouvelle France en 1634
De gauche à droite : devant l'église de Tououvre, Benjamin Boutin, directeur de France-Canada, Mickaël Vallet, sénateur, président de France-Canada, Michel Ganivet, président de Perche-Canada, Jean-Claude Lenoir, sénateur honoraire, Stéphane Dion, ambassadeur du Canada, Nathalie Goulet, sénatrice, Franck Poirier, maire de Tourouvre, Émannuel Le Secq, président de la CdC des Hauts du Perche, Jean Vincent du Lac, conseiller départemental.
À l’invitation de Perche-Canada et de France-Canada, Stéphane Dion, ambassadeur du Canada à Paris a été reçu samedi 29 avril dans le Perche, terre de son ancêtre Jean Guyon qui émigra avec Robert Giffard, père de l’émigration des Percherons vers le Canada au 17e siècle.
Reçu à Tourouvre, Stéphane Dion a d’abord découvert l’église Saint-Aubin, en particulier les vitraux rappelant la visite en 1891 du Premier Ministre du Québec, Honoré Mercier. En son temps, l’événement a eu le mérite de réveiller la mémoire des habitants du Perche qui avaient oublié que plus de deux siècles auparavant certains de leurs aïeux s’étaient établis sur la rive du Saint-Laurent en particulier sur la seigneurie de Beauport et aux environs de Québec.
Stéphane Dion a été accueilli par Franck Poirier, maire, Emmanuel Le Secq, président de la Communauté de communes des Hauts du Perche, Jean-Vincent du Lac, conseiller départemental, Nathalie Goulet, sénatrice et de nombreuses personnalités. Il s’est ensuite rendu au musée de l’Émigration française au Canada qu’il a découvert grâce à Jonathan Stanic, directeur. L’ambassadeur a indiqué prendre en compte les interrogations des élus sur le financement de la scénographie appelée à être refondue dans les années à venir et les a invités à prendre contact avec ses services à ce sujet.
Il s’est ensuite rendu à Mortagne où il a été reçu à l’hôtel de ville par Virginie Valtier, maire, Jean-Claude Lenoir, ancien maire, sénateur honoraire. Il a signé le livre d’or ainsi que Mickaël Vallet, sénateur de Charente-Maritime, président de France-Canada et Pauline Cloutier-Hamel, professeur à l’université de Boston, descendante du Mortagnais Zacharie Cloutier également parti en 1634 avec Jean Guyon.
Lors du dîner, Stéphane Guyon a exprimé son émotion d’être présent sur la terre de ses origines. En souvenir de son séjour, je lui ai remis en qualité de président de Perche-Canada, mes livres consacrés à l’histoire de l’émigration et aux retrouvailles des 19e et 20e siècles. Elles sont chargées en émotion lorsque les descendants des 327 émigrants répertoriés, fondateurs du Québec d’aujourd’hui, également très présents dans les autres provinces du Canada et aux États-Unis, reviennent découvrir le Perche. Le numéro spécial des Cahiers Percherons n°228 consacré à Pierre Boucher, autre grande figure de cette émigration lui a été remis ainsi qu’à Mickaël Vallet.
Au terme de son bref séjour, une invitation a été remise à Stéphane Dion afin de visiter plus longuement la vieille ville de Mortagne où demeurait son ancêtre.
Congrès de France-Canada à Mortagne-au-Perche : des visites remarquables en cette fin de semaine !
Après passage à l'église Notre-Dame, Pauline Cloutier-Hamel a poursuivi sa visite dans la vieille ville de Mortagne, à la crypte de Toussaint et dans les jardins de l'hôtel de ville.
Samedi et dimanche à Mortagne a lieu de congrès de l’association nationale France-Canada. Cette manifestation est l’occasion de recevoir deux descendants d’émigrants partis de la ville pour la Nouvelle-France en 1634, Zacharie Cloutier et Jean Guyon en la personne de Pauline Cloutier-Hamel, professeur à l’université de Boston, et de Stéphane Dion, ambassadeur du Canada. Mortagne recevra également la visite, dimanche matin d’un groupe des Fortin d’Amérique dont l’ancêtre est parti de Saint-Cosme-en-Vairais.
Jeudi 27 avril, Pauline Cloutier-Hamel, professeur à l'université de Boston a anticipé le congrès et a effectué une première découverte de Mortagne, terre de son ancêtre, avec pour guide Michel Ganivet, président de Perche-Canada et Jean-François Suzanne, président des Amis du Perche de l'Orne, en compagnie de l'équipe de Perche-Communication en tournage d’un prochain film sur les richesses du Perche ornais autour de Mortagne. Samedi 29 avril, Stéphane Dion, ambassadeur du Canada à Paris sera présent dans le Perche dans le cadre de ce même congrès, il sera reçu à Tourouvre à partir de 16h30 et sera de passage à Mortagne dans la soirée.
Pauline Cloutier-Hamel et Stéphane Dion sont au nombre des innombrables descendantes et descendants à travers l'Amérique du Nord, du maître charpentier Zacharie-Cloutier, et du maître-maçon Jean Guyon (patronyme devenu Dion au Québec), parti pour la Nouvelle-France en 1634 avec Robert Giffard et leurs compagnons de Tourouvre et de Mortagne. Ils ont posé avec leurs familles et 327 émigrants venus du Perche pendant le régime français, la première pierre de la population canadienne-française du Québec d'aujourd'hui.
Autre heureuse coïncidence, Mortagne recevra également, dimanche matin, la visite d’un groupe des Fortin d’Amérique dont l’ancêtre, Julien Fortin, est parti de Saint-Cosme-en-Vairais.
Pierre Boucher, itinéraire d'un pionnier, visio conférence samedi 22 avril avec la société généalogique de Rimouski
Samedi 22 avril à 19h (heure française, 13h heure Québec), je donne une conférence sur Pierre Boucher (1622-1717), du Perche au Pays de Canada, itinéraire d'un pionnier.
Lien vers la visio-conférence : https://us06web.zoom.us/j/85871183642?pwd=ZEVHaXVScVJhb0ozZmRmbjlYYlpzdz09
Code d'accès sur simple demande auprès de Pierre Rioux, animateur de la société généalogique de Rimouski
sgeq@iname.com
Beaucoup de nos amis du Québec et du Canada, connaissent le nom de Pierre Boucher, fondateur de Boucherville, près de Montréal, dont la statue est érigée en façade du parlement de Québec. Les aspects français de son existence sont par contre souvent méconnus même s'ils portent sur très peu de temps (enfance, voyage de 1661-1662). À découvrir également sa riche descendance et surtout, après que Mortagne et la France aient perdu la mémoire, les retrouvailles en 1924, avec sa ville d'origine.
Ravi de rejoindre la société des Auteurs de Normandie !
S’entretenir avec des auteurs régionaux est toujours un plaisir. Les salons sont une opportunité. Rejoindre la société des Auteurs de Normandie, fondée en 1983 par Alain Castelot et Michel de Deker, va aussi me permettre de faire connaissance avec un nouveau cercle d'amoureux de l’écriture (120 membres à ce jour). J’y retrouverai avec plaisir des écrivains du Perche déjà bien connus : Rodolphe Danjou, Sybille de la Bollardière, Martine Gasnier (merci à elle de m’avoir parrainé !), Alexandra Pasquer, Sarah Poulain et Patrick Vincelet.
Lien :
Michel GANIVET, né en 1947, ancien journaliste, président de l'association Perche-Canada, a consacré sa retraite à écrire articles et ouvrages sur l'histoire de sa région, l'ancienne province du Perche. Il a été pendant plus de dix ans le rédacteur des Cahiers Percherons et a publié divers ouvrages.
https://sadn.fr
Mon dernier livre est toujours disponible ou peut être commandé en librairie
C'était le 26 mars dernier à Honfleur. Je recevais le pris des Lions club de Normandie. Une grande surprise et un grand honneur !
Mon dernier livre "Une mélodie qui n'en finit jamais" (plateforme d'auto-édition Librinova) est toujours disponible en librairie. Merci en tout cas à tous ceux qui se sont intéressés à ma démarche d'écriture et m'ont adressé leurs encouragements. J'ai écrit ce roman à titre d'essai, afin de créer un univers. La suite ? Elle viendra sous une forme originale et dès que j'aurai pu décider un éditeur. J'exclus bien sûr les plus connus (moyenne : un manuscrit publié pour 100 reçus). Je m'aperçois que le nombre des nouveaux éditeurs indépendants ne cesse de croître. J'espère donc convaincre l'un d'entre eux.
Rendez-vous donc vers la fin de l'année sinon début 2024.
Un album souvenir achève le 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher
L'année Pierre Boucher s'est achevée par ma conférence donnée à Mortagne le 19 novembre. L'album-souvenir qui devait être présenté ce jour-là n'étant pas été livré à temps, nous avons dû en reporter la sortie au samedi 3 décembre.
En 32 pages, il a pour objet de perpétuer les manifestations, expositions, rendez-vous proposés au cours d'une année qui restera ainsi, par la photographie et nombre de textes, dans les annales de Perche-Canada et de la ville de Mortagne. Merci à tous les contributeurs, aux acteurs, pour leur participation active, aux délégations de Boucherville et aux descendants de Pierre Boucher venus dans le Perche. La statue inaugurée constituera pour eux un point de ralliement incontournable sur le vieux continent.
Quelques exemplaires sont encore disponibles. Il suffit pour obtenir un exemplaire, de m'écrire et de joindre un réglement de 23 euros majoré de 4 euros pour les frais postaux ou de se rendre sur le site perche-canada.net (article du 10 octobre 2022).
L'exposition " Perche et Canada, quatre siècles d'histoire " a été conçue en 2016 à l'occasion du 60e anniversaire de l'association Perche-Canada. La visualiser L'exposition composée de 16 panneaux peut également être mise à disposition sur simple demande. Demande à adresser avec le formulaire " Contact" .
https://perche-canada.net
Samedi 19 novembre à 14h30, l'enfance de Pierre Boucher, thème de ma prochaine conférence
L’année 2022 s’achève. Elle a été marquée, les 30 et 31 juillet, à l’invitation de la ville de Mortagne et de l’association Perche-Canada, en présence d’une délégation de la ville de Boucherville (Québec, Canada), des descendants et de la population, par l’inauguration de la statue de Pierre Boucher (1622-1717) et les célébrations du 400e anniversaire de la naissance du pionnier de la Nouvelle France.
Le samedi 19 novembre à 14h30 (accueil à partir de 14h), à la salle des fêtes de Mortagne, lors d’une conférence illustrée de diapositives, et en conclusion de ces commémorations, j'évoquerai, à la lueur des recherches les plus récentes, l’enfance du héros, le Perche et Mortagne au début du XVIIe siècle, l’attrait pour le Nouveau Monde, les espoirs des Mortagnais en quête d’un ailleurs.
Cette conférence est organisée par les Amis du Perche de l’Orne.
Chansons du cousinage Normandie-Amérique du Nord
Un livre, une histoire et 61 chansons ! L’association La Loure publie, via la plume de Robert Bouthillier, Yvon Davy, Éva Guillorel et Étienne Lagrange, dans la collection « Sources » un magnifique ouvrage incluant deux CD consacrés aux chansons traditionnelles de Normandie et du Québec, par extension du Canada et d’Amérique du Nord. Tout y est : plus besoin de s’interroger sur ce passé commun et ces richesses chantées et interprétées au sein d’une culture française décidément bien vivante.
L’ouvrage, fruit d’une collecte commencée il y a des années, est disponible en librairie.
Chansons du cousinage Normandie Amérique du Nord, La Loure, contact : 2 rue Saint-Martin, 14500 Vire, Normandie, France, contact@laloure.org, https://laloure.org
Les collections du journal "Le Perche" désormais en ligne sur Gallica
La mise en ligne sur Gallica des collections du journal « Le Perche » de 1883 à 1944 (61 années, 3116 numéros), que j’avais souhaitée, est désormais effective. J’en remercie la direction de la BNF, les Archives départementales de l’Orne et ceux qui ont relayé ma demande. C’est là toute une époque qui est relatée semaine après semaine. Le journal « Le Perche » a ainsi écrit une magnifique chronique de notre région entre 19e et 20e siècles, des pages les plus gaies aux périodes les plus dramatiques. Il a contribué ainsi à faire vivre notre identité régionale. Espérons que la suite des collections papier disponible aux Archives de l’Orne pourra être, elle aussi, numérisée.
Comment accéder?
Les référencements, notamment sur les pages « Presse et revues » ne semblent pas encore avoir été effectués mais ce n’est sans doute qu’une affaire de temps. La recherche sur Gallica étant un peu « sophistiquée », il convient depuis le site Gallica :
https://gallica.bnf.fr/accueil/fr/content/accueil-fr?mode=desktop
de la formuler ainsi :
« Le Perche » hebdomadaire
Les guillemets sont importants. Ils évitent d’être englouti sous les « perche » (saut à la…, poisson, etc.)
Si vous n’êtes pas familiarisé avec l’interface de Gallica, voici le lien direct vers le premier numéro :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t56888317
Le Perche illustré
Il est aussi possible de découvrir sur Gallica les suppléments du « Perche illustré » (une trentaine d’exemplaires) qui figurent à part. Ils offrent un regard sur l’humour des années 1900… Faire la recherche ainsi :
« Le Perche illustré » (conserver les guillemets)
Voici le lien vers le premier numéro :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9637581
Avis d’une lectrice ou comment traverser la canicule en bonne compagnie
J'ai sans doute tort de ne pas publier les avis des lectrices et lecteurs qui me sont parvenus à la suite de la parution de mon dernier roman « Une mélodie qui n'en finit jamais ». Aussi, avec l'aimable autorisation de Dominique Godfard, dernière lectrice en date m'ayant adressé un message, voici son commentaire sur le livre. Je publie sa « critique » sur ce blogue avec reproduction de quelques pages de mon bouquin prises au hasard.
Merci à cette lectrice
Pour info : Une mélodie qui n’en finit jamais » est diffusé via la plateforme d’auto-édition Librinova
https://www.librinova.com/compte/livre/8324
et peut être commandé chez tous les libraires de France et de Navarre en version papier et numérique.
« Je viens de traverser la canicule en la très bonne compagnie d’ « aristos », pour les plus anciens (les jeunes générations ayant balancé aux oubliettes des manières surannées), d’une trame narrative bourrée de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine, et de votre plume si fluide et agréable à lire... Sans oublier la musique, véritable « personnage » du livre par sa présence tout au long du roman et qui vous cueille dès la couverture, avec les mains d’Héléna et de Valentina, comme avec le titre, fort à propos.
Si, à première vue, l’épaisseur de l’ouvrage et le nombre des personnages sont susceptibles d’effrayer quelque peu le lecteur contemporain (habitué à des volumes étiques), le mystérieux tableau « Le voyageur aux portes de la nuit » intrigue dès le début; son histoire incite à tourner les pages avec curiosité et ainsi de suite... Je me suis senti attendre les fêtes de fin d’année comme si j’allais y assister !
Cette belle réussite tient, à mon avis, à une structure romanesque qui évite toute monotonie car l’on passe d’un personnage à un autre, d’un rebondissement à un autre ; à une grande finesse analytique des us et coutumes comme des sentiments qui animent les protagonistes et, pour ces derniers, à votre aptitude à camper les personnages... Eugénie, très « reine-mère », est magnifiquement portraiturée, et l’histoire de sa vie, du conditionnement dont elle fut l’objet, permet de mieux la comprendre en dépit de son sale caractère. J’aime aussi que le parcours de ceux que l’on appelait les « bâtards », soit mis en avant pour ce qu’il est : la recherche désespérée de leurs origines.
Enfin, bravo, bravissimo, pour la quatrième de couverture qui n’était pas facile à rédiger et qui illustre parfaitement votre beau roman. »
Dominique GODFARD
Revivre le 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher...
Voici deux liens pour revivre les festivités du 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher à Mortagne.
1. Replay du reportage de France 3 Normandie (à partir de 2 minutes 19 secondes) :
2. Rétrospective en image sous forme d’un diaporama (84 photos) à partir du présent blogue d’auteur (album n°10 menu de gauche de ma page d'accueil) :
http://www.michelganivet.com/albums/400e_anniversaire_de_la_naissance_de_pierre_boucher_par_l_image/index.html#lg=1&slide=0
Cliquer sur « diaporama » au centre de l’image.
Ce diaporama, réalisé à partir de photos de Christophe Aubert, Jean-François Suzanne, du journal « Le Perche », d’Odile Simoën et de Renaud Seynave, pourrait servir de base à un livret commémoratif susceptible d’être édité dans les mois à venir. Si vous avez pu être présent ce samedi et ce dimanche à Mortagne, n’hésitez pas à me faire parvenir vos meilleurs clichés. Ils pourraient nous servir. Nous tirerons le bilan de ces journées lors d’une lettre d’information qui sera diffusée fin août ou début septembre.
Pierre Boucher (1622-1717) de retour dans sa ville natale : Mortagne-au-Perche
Mortagne-au-Perche se prépare à recevoir les descendants de Pierre Boucher et une importante délégation venue du Canada, de la ville de Boucherville, au Québec, fondée par Pierre Boucher en 1667.
Sur la façade du Parlement à Québec, entre Dorchester (1724-1808) et Jean Talon (1628-1694), Pierre Boucher pose pour la postérité.
La statue de Pierre Boucher (1622-1717), inaugurée en 1922, sur la façade du Parlement à Québec, disposera désormais de deux reproductions autorisées par l’Assemblée nationale du Québec, la première devant l’hôtel de ville de Boucherville (élevée en 2017), la seconde dans les jardins de l’hôtel de ville de Mortagne. Cette dernière sera inaugurée samedi 30 juillet à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Pierre Boucher à Mortagne (baptême en l’église Notre-Dame le 1er août 1622).
L’original est l’œuvre du sculpteur Alfred Laliberté (1867-1953). Natif de Sainte-Élisabeth-de-Warwick au Québec, fils d’agriculteur, il fait ses études à Montréal et aux Beaux-Arts de Paris. Inspiré par Rodin, il consacre sa carrière à faire revivre les grandes figures de l’histoire québécoise. Professeur à l’école des Beaux-Arts de Montréal, on lui doit plus de 900 œuvres, soucieuses de réalisme, également consacrées aux métiers et aux petites gens.
« Né de la terre, je suis son fils » écrit dans ses mémoires, ce sculpteur considéré comme l’un des grands maîtres du Québec au début du XXe siècle.
Sa représentation de Pierre Boucher, seigneur de Boucherville, anobli ainsi que tous ses descendants, par Louis XIV, le regard tourné vers l’horizon, la main tendue, fait l’unanimité et servira désormais de trait d’union entre Québec, Boucherville et Mortagne-au-Perche.
Inauguration samedi 30 juillet 2022 à 15h.
Dimanche matin 31 juillet, office religieux à 9h30 en l'église Notre-Dame de Mortagne en présence de Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez.
Basculer la table des matières Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alfred Laliberté, vers 1920 Alfred Laliberté ( Sainte-Élizabeth-de-Warwick dans le canton d' Arthabaska, Québec, Canada, - Montréal, Québec, ) est un sculpteur québécois. Alfred Laliberté est né en 1877 contrairement à la date indiquée sur le socle de son monument funéraire, , , ,.
http://wikipedia.org