Angélique Cottin, photographiée en 1898 pour le magasine "L'Écho du Merveilleux"

L’histoire du filet à La Perrière (Orne) au cœur du Perche, a profondément marqué le village du début du 19^e siècle aux environs de 1950. Cette page locale a donné lieu à une abondante iconographie et à l’ouverture, depuis les années 1980, de plusieurs espaces successifs d’exposition.

La muséographie évoluant, la communauté de communes de Bellême (Le Perche en Normandie), s’apprête à ouvrir (fin avril, début mai) un nouveau musée richement doté et illustré. Ayant été convié à le visiter par anticipation, j’y ai découvert une évocation d’Angélique Cottin (1832-1913), dite « La fille électrique de La Perrière ». Elle me ravit d’autant plus que cette modeste filetière aux étranges facultés, qui avait en son temps, défrayé la chronique, a été l’objet de l’un de mes premiers thèmes de recherche et de mon livre « La Fille électrique, sorcellerie, occultisme, une énigme et une controverse sous la Monarchie de Juillet » paru en 1992.

Je salue en tout cas l’idée de rappeler son nom et sa vie dans l’une des salles d’exposition que le public va prochainement découvrir.

« La Fille électrique » (collection Mémoire du Perche), ouvrage de 240 pages, format 13x20, ISBN 2-9501856-2-2, toujours disponible, sera vendu sur place. Il l’est déjà dans les librairies de la région ou sur commande à « annieg0309@gmail.com ». Prix public : 14,5 €.